Le capybara est un rongeur d’eau aux noms multiples. Les créoles guyanais l’appellent « kapiaye », les brésiliens « capivara », les Colombiens « lapa », les scientifiques hydrochoerus hydrochaeris, ou encore hydrochère. Son apparence est étrange, entre phacochère ou écureuil et son corps est entièrement recouvert de longs poils.
Son corps robuste est juché sur 4 courtes pattes griffues. Sa tête est assez rectangulaire, et son museau carré, ce qui lui donne l’impression d’être un véritable « bloc ». Il vit en groupe, hiérarchisé par la présence de mâles dominants.
Son environnement de prédilection reste rivières, les fleuves, les lacs, dans lequel il puise sa nourriture, essentiellement aquatique. Plongeur et nageur de haut niveau, il remonte en surface pour respirer, et seuls ses yeux semblent effleurer. C’est également dans l’eau qu’il se reproduit. Cet univers lui permet de réguler en permanence la température de son corps. Il est la proie idéale de l’anaconda, du puma, du jaguar. Les hommes le chassent également pour le manger.
Espèce endémique, les méandres tropicaux de la Guyane lui conviennent à merveille. Ici, sa chasse est encadrée par un système de quota, afin de le protéger au mieux. Il n’est pas rare qu’il soit domestiqué à condition de lui fournir un habitat adapté. Plutôt sociable, il mène alors une vie quasiment de la même manière qu’un chien le ferait.
Le capybara est le plus grand rongeur du monde et possède des caractéristiques uniques qui le distinguent des autres espèces de son ordre. Son comportement social est particulièrement développé : il vit en groupes pouvant atteindre une vingtaine d’individus, dirigés par un mâle dominant qui veille à la cohésion du clan. Cette organisation lui permet de mieux se protéger des prédateurs et d’assurer sa survie en milieu naturel. Très communicatif, il utilise une large gamme de sons – grognements, sifflements et couinements – pour exprimer ses émotions et alerter ses congénères en cas de danger. Son mode de vie semi-aquatique est essentiel à sa survie, car l’eau lui offre non seulement une source de nourriture, mais aussi une échappatoire contre les jaguars et les anacondas qui le traquent sur la terre ferme.
Originaire des zones humides d’Amérique du Sud, le capybara est parfaitement adapté aux écosystèmes tropicaux. Son pelage dense, bien que rêche au toucher, lui permet de réguler sa température corporelle en milieu aquatique, tandis que ses pieds partiellement palmés facilitent ses déplacements dans l’eau. Sa capacité à plonger pendant plusieurs minutes fait de lui un nageur hors pair, capable de disparaître sous la surface à la moindre alerte. Principalement herbivore, il se nourrit d’herbes, de plantes aquatiques et parfois d’écorces ou de fruits trouvés aux abords des cours d’eau. Son système digestif est particulièrement efficace pour extraire les nutriments des fibres végétales, ce qui lui permet de prospérer même dans des environnements où la nourriture est limitée.
Si le capybara est un animal sauvage, il est également connu pour sa grande sociabilité et son tempérament placide, ce qui a favorisé sa domestication dans certaines régions. En captivité, il peut développer un attachement fort envers les humains et s’entend bien avec d’autres animaux, notamment les chiens et les chats. Aux États-Unis et au Japon, le capybara est devenu une véritable mascotte, attirant l’attention sur les réseaux sociaux grâce à son comportement amical et sa capacité à se détendre dans les bains chauds. Cependant, son adoption comme animal de compagnie reste un sujet controversé, car il nécessite un espace adapté, un accès constant à l’eau et une alimentation équilibrée pour rester en bonne santé. Son statut d’animal protégé dans certaines régions impose également des restrictions quant à sa détention en dehors de son habitat naturel.
Pour minimiser les coûts de santé, anticiper les dépenses vétérinaires,un contrat adapté aux chiens, aux chats et à tous les animaux domestiques.