Souvent victime de sa mauvaise réputation, le chacal règne pourtant en maître sur les tombes des pharaons, guidant l’âme des défunts. La nécessité de survivre lui imposa de devenir à ses heures de disette, un charognard, s’alimentant de carcasses d’animaux tués par d’autres prédateurs, plus valeureux que lui.
Ce rôle de nettoyeur fait de lui un essentiel à l’équilibre environnemental de la savane, son habitat de prédilection. Il erre longuement, parcourt des km, se confondant dans le décor, solitaire, discret, sortant plutôt au crépuscule, à l’heure où les bêtes vont boire.
Lorsqu’il trouve une femelle, le mâle peut s’y attacher une vie. Ils se retrouvent à chaque saison de reproduction, allant jusqu’à vivre en couple, lorsqu’ils ne procréent plus. Le chacal est joueur, après un festin partagé, moment au cours duquel il s’adonne à quelque cérémonial, à condition de respecter la hiérarchie du clan. Avec les autres animaux il développe toutes sortes d’attitudes, alliance, mésentente et grincement de dents notamment avec la hyène avec laquelle il partage souvent les carcasses.
Éternel maraudeur, il est au cœur des légendes africaines. Ici on attribue son cri au présage d’une mort imminente, ailleurs sa peau et ses ongles sont de précieux grigris pour déjouer le mauvais sort. Il évolue tranquillement en cohabitant avec des espèces parmi les plus majestueuses de la savane, sans se répartir de son œil malicieusement vif.
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