Le cochon a pour femelle la truie et pour petit le goret, porcelet ou cochonnet. Originaire d’Eurasie, il est domestiqué depuis des siècles par l’homme lui fournissant de quoi se nourrir. La chair de porc est pourtant prohibée par les religions musulmanes et juives, accusée de présenter un grand nombre de toxines.
La viande de porc est pourtant la plus consommée au monde avec en tête la Chine pour 80% de la consommation mondiale. Des études récentes tentent à prouver que le cochon serait plus intelligent que le chien.
Le porc devient pour certains un animal de compagnie, un peu encombrant quelquefois mais capable de douceur et d’empathie. Le porc est capable de se nourrir d’immondices et de se vautrer dans la boue, se déplaçant en tribu. Sa queue en tire-bouchon, son petit air malicieux, ses grognements incessants, font de lui un animal apprécié pour sa personnalité autant que pour sa chair. Même si les textes religieux le nomment ou l’interdisent, il a toujours été associé à l’homme de près ou de loin.
Chez les Asiatiques il reste un symbole de prospérité, servi dans de nombreuses recettes et vénéré dans certains temples. Dans l’imaginaire collectif et la culture, il est le héros maladroit ou volontaire de contes et légendes. Il est célébré dans un grand nombre de villages et cultures, donnant lieu à d’incroyables agapes.
Le cochon est souvent sous-estimé en raison de son apparence et de son mode de vie, mais il s’agit en réalité d’un animal extrêmement intelligent et sociable. Des études ont démontré qu’il possède une capacité d’apprentissage équivalente à celle d’un chien, voire supérieure, en résolvant des problèmes complexes et en reconnaissant son propre reflet dans un miroir – un signe d’auto-conscience rare dans le règne animal. Très expressif, le cochon communique à travers une large gamme de sons, allant du grognement au couinement aigu, qui lui permet de signaler son humeur ou de prévenir ses congénères d’un danger. Il possède également une mémoire exceptionnelle, pouvant se souvenir d’itinéraires ou d’événements spécifiques sur le long terme, ce qui en fait un animal bien plus rusé qu’il n’y paraît.
Omnivore par nature, le cochon se nourrit d’une grande variété d’aliments, allant des graines et légumes aux petits invertébrés qu’il peut dénicher en fouillant le sol avec son puissant groin. Cette alimentation variée lui permet de s’adapter à différents environnements, qu’il vive en élevage ou en liberté dans la nature. Cependant, cette capacité d’adaptation a aussi un revers : dans certaines régions, les cochons domestiques redevenus sauvages (sangliers hybrides) provoquent des dégâts dans les écosystèmes en retournant la terre à la recherche de nourriture. En agriculture, la gestion des déchets alimentaires par les cochons est une solution durable, car ils peuvent consommer des restes alimentaires qui seraient autrement gaspillés, contribuant ainsi à une économie circulaire plus respectueuse de l’environnement.
Si le cochon est principalement élevé pour sa viande dans le monde entier, il est aussi devenu un animal de compagnie très apprécié, notamment dans sa version miniature : le cochon nain. Ces petits cochons, pesant en moyenne entre 30 et 60 kg à l’âge adulte, séduisent de nombreux foyers grâce à leur intelligence et leur attachement aux humains. Contrairement aux idées reçues, les cochons sont des animaux très propres, choisissant des zones spécifiques pour leurs besoins et évitant instinctivement de souiller leur lieu de couchage. Toutefois, leur adoption demande une attention particulière, car ils nécessitent de l’espace, une alimentation équilibrée et une stimulation mentale quotidienne pour éviter l’ennui, qui peut les rendre destructeurs. Avant d’adopter un cochon comme animal de compagnie, il est essentiel de bien se renseigner sur ses besoins pour lui offrir un environnement adapté à son bien-être.
Pour minimiser les coûts de santé, anticiper les dépenses vétérinaires,un contrat adapté aux chiens, aux chats et à tous les animaux domestiques.