Le chameau possède deux bosses, à l’inverse du dromadaire, qui n’en présente qu’une. Mais leurs espèces similaires les font souvent se confondre. Son allure, sa robustesse, sa résistance, sa capacité à marcher dans les zones désertiques, sans s’alimenter ou boire pendant plusieurs jours, en font le compagnon idéal pour les nomades.
Depuis plus de 4 000 ans, il est domestiqué pour le transport des hommes et des marchandises, s’adaptant à ces communautés de la transhumance, traversant des no mans lands arides et dangereux sans jamais faillir à la tâche.
Capable d’ingurgiter 130 litres d’eau qu’il gardera en réserve pour les jours de disette, il est friand de plantes salées qui lui évitent de se déshydrater en plein soleil. Physiologiquement parlant, il contrôle aussi ses narines au point de les fermer pour éviter que les vapeurs d’eau s’échappent. Toute sa morphologie est dédiée à cette économie d’énergie corporelle, qui lui permet d’avoir recours à un métabolisme de base, au ralenti. . Il vit aussi à l’état sauvage, comme cela est le cas dans le désert de Gobi.
Grâce à son pelage et ses comportements, il ne craint ni le chaud ni le froid, sur les sites où les fluctuations passent de +50° à -25°, puisqu’il fut aussi repéré sur les pentes tibétaines. La légende raconte qu’Abraham sacrifia un chameau à la place d’un mouton. Les hommes lui sont éternellement reconnaissants de la viande et du lait qu’il leur offre.
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