L’hippopotame, énorme mammifère dont l’habitat de prédilection reste les fleuves africains, présente une physionomie qui conjugue l’étrange mariage d’un cétacé et d’un suidé. Il aurait même, selon une étude récente, le même ancêtre que la baleine et le dauphin, auquel il a emprunté la texture de peau mais non point la grâce.
Une filiation douteuse mais qui tend à se préciser. En attendant que les scientifiques décortiquent son parcours, l’hippopotame mène des jours heureux, immergé la plupart du temps dans l’eau, à moins qu’il ne s’enlise dans quelque marécage.
C’est dans l’eau que son corps en forme de tonneau se sent le plus léger, malgré des pattes courtes en forme de poteaux. Sa tête est massive. Des défenses puissantes sortent de sa gueule. Les yeux, les oreilles et les narines sont regroupés au-dessus de son crâne, ce qui lui permet d’avoir les sens en éveil même s’il reste submergé, pour se protéger du soleil. Amphibie, il vit aussi en groupe sur les rives, protégeant férocement son territoire. Agressif si on l’approche, il est extrêmement dangereux bien qu’herbivore.
Au moment du rut, les mâles peuvent se battre jusqu’à ce que mort s’ensuive. L’accouplement a lieu dans l’eau. Lorsque la nuit tombe, il n’hésite pas à s’aventurer dans les terres pour aller chercher de quoi se nourrir. Il n’a quasiment aucun prédateur une fois adulte, excepté l’homme, qui le chasse car il arrive qu’il détruise les cultures.
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