Le gibbon se caractérise par des bras extrêmement longs, qui lui permettent de traverser la forêt tropicale indonésienne avec une grande aisance. Il vit en famille, protégeant les petits, sur un territoire puissamment défendu. La déforestation le retranche de plus en plus dans de minuscules zones où il ne peut s’épanouir.
Son mode de vie arboricole, lui permet de passer de branches en branches avec la plus grande dextérité. Il bat des records à plus de 80 km/h. Jeu ou menace, le gibbon, exécute sans problème des sauts de plus de 10 m dans le vide avant de se rattraper in extremis.
Il est très rare de le voir évoluer au sol. Il se nourrit de fleurs, de feuilles, de baies, d’insectes, d’oiseaux. Pour délimiter son périmètre, il pousse tous les matins une sorte de chant assez étrange. Une particularité qui le trahit et fait de lui la proie idéale pour les braconniers. Il est chassé depuis toujours pour le trophée, le trafic des plus jeunes spécimens mais aussi pour ses pouvoirs, selon la médecine traditionnelle. Il figure sur la liste rouge des espèces en voie de disparition.
Plus de 3 000 gibbons seraient même également détenus illicitement, sur la seule Île de Bornéo. Ailleurs, les chiffres de leur répartition sont alarmants, les espèces sont décimées les unes après les autres. Un animal fidèle, qui garde la même compagne toute sa vie, attachant, au regard un peu triste, cerné de noir, à préserver, à tout prix.
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