La fouille fait partie de la même famille que la belette, le blaireau, la loutre. Pourtant à l’inverse de leur réputation, elle ne fait pas l’unanimité, et promène une sale réputation. Elle la doit à son grignotage intempestif, alors qu’elle devient de plus en plus urbaine, et s’installe dans les greniers, les garages, les caves, détériorant beaucoup sur son passage.
Autrefois, elle aidait les hommes à chasser les serpents et les petits rongeurs. Il n’était pas rare qu’elle soit domestiquée. Certains continuent de l’élever en tant qu’animal de compagnie, d’autant qu’elle n’a pas un besoin spécifique de côtoyer ses pairs.
Elle s’adapte à merveille à son environnement. Elle mange ce qui lui tombe sous la dent, oiseaux, déchets, insectes, fruits, œufs, sans jamais faire la difficile. Elle se faufile partout et se fond souvent dans le paysage avec son pelage gris. En hiver, elle n’hésite pas à se glisser dans une maison pour y faire son nid douillet et s’y réchauffer. Il faudra alors s’armer de patience pour la déloger. Ses yeux fureteurs sont aiguisés comme sa personnalité assez opportuniste.
C’est la nuit qu’elle est plutôt active, à l’abri des regards et vaquant vaillamment à ses occupations. Excepté pour la période d’accouplement, elle est très solitaire. La femelle mettra 12 semaines à initier ses petits à l’indépendance. Ses principaux prédateurs sont le renard, le blaireau et le grand-duc, qui fond sur elle pour l’emporter dans les airs.
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