Les hommes préhistoriques d’Afrique du Nord chassaient déjà le buffle il y a quelque 12 000 ans. S’il vit encore sauvage dans les grands espaces africains, l’espèce asiatique fut domestiquée pour aider aux travaux. Mammifère herbivore, il se déplace en troupeau au gré de ses besoins alimentaires et des points d’eau, indispensables à sa survie.
Impressionnant par sa stature et la robustesse de son corps, il porte de puissantes cornes, en forme de croissant. Il évolue dans les forêts marécageuses, la savane et la brousse. Il aime à se vautrer dans la vase pour éliminer les insectes qui l’infestent.
Sur les 150 millions de buffles vivant dans le monde, 145 ont élu domicile sur le continent asiatique, corvéables à merci. Les 5 millions restants sont hiérarchisés en clan, avec mâles dominants, bufflesses et bluffons dociles, et peuvent s’avérer dangereux et agressifs si un intrus apparaît dans le paysage. Ses seuls prédateurs restent le lion et les hommes pour le trophée qu’il représente. Il n’est pas rare qu’un spécimen vive à l’écart, solitaire et âgé, se sédentarisant sur un territoire inapprochable par tous.
Un buffle ne consomme pas moins que 2% de son poids en herbe par jour, et doit absorber 40 litres d’eau/jour en période de sécheresse. Il est l’un des Big Five de l’Afrique, avec le rhinocéros, le lion, l’éléphant et le léopard. Impressionnant, sa présumée placidité n’a d’égale que sa rapidité pour charger lorsqu’il se sent menacé.
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