L’appellation bœuf s’applique généralement au bovin mâle castré destiné à l’abattage. Le taureau est, quant à lui, non castré. Ce mammifère bovidés nourrit l’homme depuis la nuit des temps. Il en existe de nombreuses espèces qui se distinguent par la couleur de leur robe, leur physionomie et leur terroir de prédilection.
Le bœuf domestique possède une physionomie robuste grâce à la consommation de 70 kg de graminées et de végétaux quotidiens. Ruminant, il digère durant presque 100 heures ce qu’il a ingurgité, autrement dit une éternité.
Le veau est nidifuge, autrement dit il tient debout dès la naissance, même s’il sera allaité six mois par sa mère. Elle le protégera tant qu’il ne sera pas autonome. Si son espérance de vie peut être de 20 ans, elle est largement réduite par l’abattage auquel il est destiné. Autrefois traqué par les loups, les ours et autres prédateurs, les bœufs n’ont plus que l’homme à craindre. L’auroch sauvage est son proche ancêtre. Le bison, le yack et le zébu sont aussi des bœufs. Chacun contribue ou a contribué à la vie des hommes.
Docile et résistant à l’effort, il a également participé aux labours et aux travaux des champs durant des siècles. Cette présence indéfectible auprès des hommes lui vaut d’être présent dans multitudes de légendes et mythologies. Nourricier, incarnant la force tranquille, il est intégré dans bon nombre de cultures et croyances.
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