Originaire d’Asie, le blaireau si caractéristique avec sa tête maquillée, fait partie de la famille des mustélidés apparut il y a plus de 40 millions d’années. Hormis ce faciès étonnant il a la particularité de baliser son territoire par des jets assez puants provenant de glandes anales.
Il creuse un dédale incroyable de galeries menant à des terriers où il a installé son petit nid douillet, à grand renfort de pailles et d’herbes. Omnivore, son alimentation peut être très variée, passant des abeilles aux raisins, des taupes aux champignons.
Son museau et son flair aiguisé lui permettent de repérer et fouiller dans les souches mortes pour aller y dénicher son mets favori : les larves. Le blaireau vit en groupe, un clan qui peut compter jusqu’à 12 individus. Les petits, allaités trois mois, s’aventurent à l’extérieur à un mois, de préférence le soir. La nuit, il sort pour chasser et faire ses besoins dans des trous, spécialement dédiés à cette activité, qu’il a lui même creusés. Son épaisse fourrure le protège des guêpes lorsqu’il se délecte de miel.
Opportuniste, il s’adapte à son milieu, et n’hésite pas à cohabiter avec le renard. Accusé par les agriculteurs de commettre trop de dégâts ou de transmettre la rage, ce qui est faux, il est pourchassé allégrement. La méthode de la vénérie sous terre, souvent illégale, fait de lui la victime idéale pour les déterreurs qui lancent leurs chiens dans les terriers.
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