Dans l’imaginaire collectif, le bison est associé aux grandes étendues américaines, où vivaient autrefois plus de 60 millions de bêtes. Mais beaucoup oublient qu’il peuplait également une grande partie de l’Europe, preuve en est les peintures rupestres de certaines grottes célèbres, dont Lascaux.
L’essentiel des croyances et de l’économie indiennes était lié aux bisons. Alors qu’ils n’en tuaient jamais plus que nécessaire pour subvenir à leurs besoins, le carnage fut orchestré par les colons et notamment Buffalo Bill.
Mammifère robuste, incarnant la force, le bison est aujourd’hui cocooné et protégé, réintroduit ici, faisant l’objet de campagne de sauvegarde ailleurs. Il vit en troupeau hiérarchisé, prenant grand soin de son hygiène, contrairement aux apparences.
Une autre de ses particularités est qu’il est agile et rapide, malgré sa masse, pouvant galoper à plus de 50 km/h. Il passe ses journées en troupeau, en quête de pâturages, à ruminer pendant des heures.
Le nomadisme le caractérise, quittant les vallées au printemps pour se diriger vers les hauteurs. Sa bonhomie est perturbée au moment du rut, période durant laquelle il peut entrer en conflit avec d’autres mâles pour conserver sa promise, dont il ne prendra toutefois soin que 4 jours. Un animal de légende.
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