Le lièvre a les mêmes ancêtres que le lapin, originaire des steppes d’Asie. Il n’est pas domestiqué. Assez solitaire, il vaque seul à ses occupations, ne sortant qu’à l’heure de s’alimenter et passant beaucoup de temps à se reposer, même s’il n’habite pas un terrier mais un « gîte », à même le sol, sorte de renfoncement de terre.
Il se fond dans le décor et la végétation, tant et si bien qu’il est difficile de l’observer lorsqu’il n’est pas en action. Il se nourrit de végétaux, de fruits, de graines, agitant ses longues oreilles à l’affût des dangers.
En hiver, le lièvre mue et sa fourrure peut devenir toute blanche. Ce duvet épaissi lui permettra de survivre à l’hiver. Au printemps il reprendra sa couleur brun roux et la période de « bouquinage » autrement dit de reproduction donnera lieu à une grande effervescence, les mâles n’hésitant pas à se battre à coups de griffes, à se mordre et à s’arracher des touffes de poils. La femelle s’appelle la hase et donne naissance jusqu’à 4 levrauts par portée. Ils apprendront vite à se débrouiller seuls.
L’espèce est moins prolifique que celle du lapin de Garennes. Le lièvre est également très casanier et attaché à un territoire. De nombreuses études ont prouvé qu’il était capable de faire des centaines de kilomètres pour y retourner. À l’âge adulte, il a peu de prédateurs, même si les renards, les lynx, les loups affectionnent les fragiles levrauts.
Pour minimiser les coûts de santé, anticiper les dépenses vétérinaires,un contrat adapté aux chiens, aux chats et à tous les animaux domestiques.